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lades. Pendant les quelques jours qui suivirent, les plaies dont l’enfant était couvert guérirent complètement, et les parents avec leurs amis bénirent Mère d’Youville, à qui ils doivent une si grande faveur.

Une sœur novice de la communauté d’Ottawa, sœur Marguerite de la Croix, fut guérie d’un mal au genou qui l’avait tenue au lit pendant plusieurs années avant sa profession religieuse. Elle put entrer au noviciat quelques mois après, et le médecin de la maison attesta que sa guérison était miraculeuse. C’était en 1883, et elle a toujours continué depuis à enseigner au pensionnat.

Plusieurs autres religieuses d’Ottawa ont été singulièrement favorisées par leur vénérée fondatrice. L’une d’elles, qui avait eu la clavicule brisée, était restée infirme du bras droit ; elle fut guérie par des prières faites à la fondatrice.

Une autre guérison extraordinaire fut obtenue quelque temps après l’introduction de la cause de béatification de la Vénérable. C’était en 1886 ; Mme X…, qui venait d’être témoin dans le procès de la fondatrice des Sœurs Grises, rencontra un jour une personne de sa connaissance, une mère très affligée, qui lui demanda de prier avec elle pour la guérison d’un fils bien-aimé, atteint d’épilepsie. Ce fils, sur qui la famille fondait les plus grandes espérances. avait été obligé d’interrompre ses études, et le médecin, qui avait exigé le repos le plus absolu, ne laissait que peu d’espoir à ses parents. La mère,