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madame d’youville

« Nous désirerions bien pouvoir faire quelque chose qui pût acquitter toute la reconnaissance que lui doivent les pasteurs et les fidèles de ce diocèse pour tous les généreux sacrifices qu’elle a faits pour la gloire de son Dieu et le soulagement des pauvres… » etc.

On lit dans les « Mélanges Religieux, » journal publié à Montréal en 1849, l’article suivant, en date du 28 décembre : « Mgr de Montréal ayant autorisé les Sœurs à exhumer le corps de leur digne fondatrice, M. Faillon et M. Bonnissant, prêtres du Séminaire de Saint-Sulpice, commissaires désignés par l’évêque, se transportèrent dans le caveau de l’église de l’Hôpital Général et trouvèrent facilement le corps dans l’endroit que la tradition écrite et orale de la communauté désignait comme étant le lieu précis de la sépulture de la révérende Mère d’Youville.

« Le 23 au matin, ces restes vénérés de la servante de Dieu et des pauvres furent transportés dans l’église de la communauté, avec les prières et les cérémonies d’usage pour la levée des corps. Ils furent déposés au milieu de la nef, sur un lit de parade décoré de draperies blanches et parsemé de fleurs artificielles. Ce lit était entouré de banderolles sur lesquelles on lisait les sentences suivantes, extraites des lettres autographes de la défunte : "Dieu le Père a été l’objet de ma grande confiance." "La Providence est admirable." "La Providence a