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Et le vénéré M. Icard est heureux de joindre ses vœux à ce concert d’éloges. Il s’exprime ainsi : « Dieu soit béni de tout ce qui a été fait à Rome pour préparer les voies de la béatification de la Vénérable fondatrice. C’est pour vos sœurs un motif tout particulier de fidélité à se maintenir dans les pieuses traditions que cette sainte âme vous a laissées. »

Dans une lettre datée du 16 novembre 1897, Mgr Bégin, coadjuteur de Son Éminence le cardinal Taschereau, rendait le plus magnifique témoignage de la renommée de sainteté de Mme d’Youville par ces lignes, écrites à la communauté des Sœurs Grises de Montréal : « Depuis la lecture que j’ai faite de la vie de votre fondatrice, je me suis convaincu qu’à l’égal de plusieurs fondatrices de congrégations de femmes dans notre cher Canada, la Mère d’Youville a été une femme choisie par Dieu pour l’œuvre providentielle dont nous admirons aujourd’hui les merveilleux développements et les résultats si glorieux pour la sainte Église. Depuis cette lecture, qui m’a fait tant de bien et qui m’a montré la puissance de la grâce dans une âme fidèle, je me suis fait un devoir de l’invoquer tous les jours. Sa résignation au milieu des plus cruelles épreuves, sa confiance inébranlable dans la Providence divine, sa charité pour les pauvres malades, son union constante avec Dieu, la grande dévotion qu’elle avait et qu’elle a su inspirer à ses filles pour