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madame d’youville

adressée par la supérieure de cet établissement au révérend M. Bonissant, alors aumônier des Sœurs Grises de Montréal : « Je suis heureuse de vous communiquer ce qui suit. Feu M. Louis Falardeau, notre fondateur, avait dans sa bibliothèque la Vie de Mme d’Youville, qu’il lisait et relisait ; il nous en parlait souvent avec admiration. La lecture de cette vie si édifiante contribua à lui donner l’idée des œuvres qu’il désirait faire embrasser à l’hôpital qu’il avait dessein de fonder.

« Nous-mêmes, après avoir accepté la fondation de l’hôpital, puisâmes dans la lecture de la vie de la sainte fondatrice bien des enseignements, des lumières et du courage pour nous dévouer aux mêmes œuvres que cette âme généreuse avait fondées, elle, au prix de tant de sacrifices ! »

Mgr Baillargeon, évêque de Tloa et coadjuteur de l’archevêque de Québec, écrivait à la supérieure générale des Sœurs de la Charité : « La vie de Mme d’Youville est un livre précieux pour le pays, auquel il rappelle une de ses grandes bienfaitrices ; précieux pour la religion, dont il fait connaître une des gloires ; précieux pour vous, à qui il retrace les vertus et les exemples d’une mère et d’une sainte fondatrice que vous vous efforcerez sans cesse d’imiter. »

En 1884, Mgr l’évêque de Rimouski écrivait à la révérende Mère Deschamps, alors supérieure des