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ÉCHALOTE CONTINUE…

Comme les camarades trouble-fête s’apprêtaient à commencer un cours d’histoire naturelle aussi inutile qu’impromptu, M. Dutal les supplia de n’en rien faire. La petite avait bien le temps de devenir pédante et sa valeur s’amoindrirait par l’instruction. Certes, ce n’est pas lui qui eût soldé les cachets de la Grande Bringue ! Depuis qu’elle exerçait auprès d’Échalote, il n’était pas heureux. Pourtant, en ce jour, il lui votait des louanges, puisqu’il fallait reconnaître la vanité de sa science et de son enseignement.

Enrôlé dans la bruyante compagnie, M. Dutal dut la subir jusqu’à l’heure du dernier train, les sympathiques touristes, ainsi qu’ils l’avaient annoncé, n’étant que de passage.

On commença par rôdailler le long de la Seine, puis on joua à colin-maillard dans la forêt et à saute-mouton sur les routes. M. Dutal, résigné, se laissait bander les yeux, monter sur le dos et, ces exercices terminés, portait l’étole, le petit sac et l’ombrelle d’Échalote.

Pour continuer de rire avant de se séparer, on décida de dîner ensemble.

Chez Mme Bigarreau, l’hôtesse habituelle des Montmartrois, le musicien Cyrille de Varloppe,