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ÉCHALOTE PASSE DU NÈGRE AU GATE-SAUCE

IV

Où l’on voit Échalote passer du nègre au gâte-sauce.


Les adieux furent touchants entre Bichette et ses locataires. Bien que ceux-ci trouvassent inutiles de pleurer dans le gilet d’Henri ou sur la poitrine de leur hôtelière, il leur fallut emporter le viatique des shakes-hands du gigolo de boarding-house et les baisers sonores de la Napolitaine.

Les gens de théâtre ne se quittent pas comme les bourgeois vulgaires. Une civilité puérile et honnête les contraint à se tutoyer et à se congratuler dans le chagrin et, en l’occasion, il eût été ingrat d’abandonner sans un serrement de cœur une maison où l’amour avait pansé bien des déboires.

Échalote, seule, avait le droit de ne rien regretter, mais Bichette ne voulut pas cette ultime injure à la réputation de sa pension de famille. Devant le 882498