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La jeunesse aime la lumière, moins pour en être éclairée que pour y briller. Les yeux de l’enfant sont plutôt un ornement qu’un organe ; c’est ainsi que le papillon en porte sur ses ailes et le paon sur sa queue.


Le poète ressemble aux cordes de la lyre ; il devient invisible comme elles, lorsqu’il s’ébranle, et rend des sons mélodieux.


Le passé et l’avenir se voilent à nos regards ; mais l’un porte le voile des veuves, l’autre celui des vierges.


Sans bibliothèques la vie serait trop fade et trop insipide. La société la plus spirituelle n’est pas celle que les tailleurs, mais celle que les relieurs habillent.