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bonne nouvelle si féconde en joie, mais que notre cité respirât au plus tôt.

XVII. Alors vous avez orné la place publique de guirlandes, allumé des flambeaux, dressé devant les maisons des lits de feuillage, célébré une fête comme si Antioche venait d’être nouvellement fondée ; soyez toujours en fête à l’avenir, mais d’une autre manière, vous couronnant de vertu au lieu de fleurs, allumant dans vos âmes le flambeau des bonnes œuvres, vous réjouissant d’une joie spirituelle. Ne cessons jamais de rendre grâce à Dieu de toutes ces choses ; remercions-le avec une profonde reconnaissance, non-seulement de ce qu’il a dissipé le danger, mais de ce qu’il a permis que le danger se formât ; car il s’est servi de ces deux moyens pour illustrer notre ville. Entretenez, comme dit le prophète, entretenez vos enfants de