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spirer à tous de l’affection pour ton autorité, les amener à former des vœux, non-seulement en commun, mais en particulier, pour la gloire de ton règne, voilà ce qui est difficile. On aurait beau dépenser d’immenses trésors, faire mouvoir d’innombrables armées, mettre tout en œuvre, on ne gagnerait qu’avec peine l’affection de tant d’hommes ; mais toi, tu le peux aujourd’hui aisément et sans effort ; ceux qui auront éprouvé tes bienfaits et ceux qui en entendront le récit seront dans les mêmes dispositions à ton égard. Au prix de quelles richesses et de quelles fatigues n’achèterais-tu pas l’avantage d’acquérir en un instant toute la terre, et de persuader à tous ceux qui existent ou qui naîtront un jour de faire pour ta personne les mêmes vœux que pour leurs enfants ? Et si telle est la récompense auprès des hommes,