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tourné contre leurs désirs. Il est juste que tu agisses de la sorte et que tu aies pitié d’une ville sur laquelle ton amitié vient d’attirer l’envie des démons. Si tu ne nous avais pas tant aimés, ils ne se seraient pas montrés si jaloux de nous. Mes paroles peuvent t’étonner, mais elles sont vraies cependant : c’est à cause de toi, à cause de ton affection que nous avons souffert tous ces maux. Et ces paroles dont tu accompagnais ton apologie ne sont-elles pas plus amères que tous les incendies et toutes les ruines ?

VIII. « Tu as essuyé, dis-tu, un outrage tel que n’en souffrit jamais aucun des monarques tes prédécesseurs. Mais si tu veux, ô le plus clément, le plus sage et le plus pieux des princes, cet outrage même peut te donner une couronne plus brillante et plus belle que ce diadème. Le diadème est en même temps la preuve de ta vertu et une marque de la libéralité de celui qui te l’a donné ; mais la cou-