Page:Jean Chrysostome - Homélie sur le retour de l’évêque Flavien, 1853.djvu/38

Cette page n’a pas encore été corrigée

l’espoir de voir finir tous ces maux, de recouvrer notre première splendeur, de rentrer en possession de notre liberté avec plus d’éclat encore. Mais maintenant que ton affection nous est ravie, que cette tendresse, notre plus sûr rempart, est éteinte, vers qui nous réfugier désormais ? de quel côté tourner nos regards, après avoir irrité un maître si doux, un père si indulgent ? Leur attentat paraît horrible ; mais ils endurent les plus cruelles souffrances ; ils n’osent regarder aucun homme en face, ils ne peuvent même contempler le soleil d’un œil libre ; partout la honte fait baisser leurs paupières et les force à se voiler le visage. Privés de toute liberté, ils sont aujourd’hui plus malheureux que les derniers des esclaves, ils subissent la plus affreuse ignominie, et lorsqu’ils songent à l’immensité de leurs maux, à