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I. La parole que je n’ai cessé de redire en commençant tous mes discours pendant les jours du danger sera encore aujourd’hui, mes frères, celle qui me servira d’exorde, et je m’écrierai avec vous : Béni soit Dieu, qui a permis que nous célébrions cette sainte fête avec des transports de joie et d’allégresse, qui a rendu la tête au corps, le pasteur aux brebis, le maître aux disciples, le général aux soldats, le grand prêtre aux prêtres. Béni soit Dieu qui accomplit plus que nous ne demandions, que nous ne songions même.

Nous eussions été satisfaits de nous voir délivrés des maux suspendus jusqu’à ce moment sur nos têtes, et c’était là l’objet de toutes