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les députés à lui dénoncés viennent en délégation lui demander de faire cesser le feu. Marmont ne voulut pas devenir un geôlier pour ceux que leur loyauté lui livrait. Il reçut les délégués. Il était d’accord avec eux, moins peut-être parce que son esprit penchait vers la justice que parce que son cœur « abreuvé d’outrages », comme il disait, gardait une mortelle rancune à la cour, au roi, à ses ministres qui avaient désigné Bourmont et non lui pour conquérir Alger. Mais il ne pouvait rien faire que transmettre un avis.


(D’après un document de la Bibliothèque Nationale.)