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struits… surtout dans le commerce des denrées coloniales et du Sénégal… Est encore dans le commerce.

Étienne Rateau. — Négociant de la Rochelle…

Nicolas Savy. — Négociant de Marseille…

Anthoine. — On le regarde comme l’homme qui connaît le mieux la mer Noire et les échelles du Levant.

Dominique Audibert. — Ancien négociant de Marseille… Jouissant de 25 000 fr. de rentes.

Simon aîné. — Négociant d’Anvers… Calculateur très habile, versé dans tous les genres de spéculations.

Larbé. — Négociant de Rouen… Est membre de la Chambre de commerce ; écrit avec talent. Il paraît avoir de trente à trente-cinq ans.

Grammont. — Négociant de Bordeaux, un des hommes les plus instruits dans le commerce d’expédition que je connaisse… Il manque peut-être de prudence, et son crédit a chancelé par suite d’entreprises trop chanceuses…

Cabarrus. — Négociant de Bordeaux…

Portat. — Négociant de Bordeaux très distingué ; les meilleurs mémoires que j’ai reçus sur le commerce ont été rédigés par lui… »

Chaptal termine sa note à l’empereur en émettant l’avis que Begoüen et Cretet devraient passer à la section de commerce pour diriger les nouveaux conseillers. Il y a en plus de ces présentations du ministre une feuille volante qui porte les indications suivantes :

« Cottin. — Négociant à Saint-Quentin, dont le père fut le premier négociant qui reçut des lettres de noblesse pour prix des services que ses grandes connaissances avaient rendus au commerce. Il fut même désigné sous Louis XV pour être contrôleur général.

Cabarrus. — Négociant de Bordeaux[1].

Rémusat. — De Marseille… Ayant une grande habitude des affaires contentieuses.

Berniquet. — De Marseille… Peut être considéré comme le négociant de France qui connaît le mieux le commerce des grandes Indes et les moyens les plus efficaces pour y établir nos relations.

Emery. — De Bordeaux… Très compétent en législation maritime et commerciale. »

On remarquera que nous avons jusqu’ici évité de parler du commerce et de l’industrie au point de vue actif, si nous pouvons ainsi nous exprimer, c’est-à-dire de montrer le mouvement commercial et industriel au moyen de statistiques et de balances. Cela tient à ce que l’histoire commerciale du Consulat et de l’Empire est dominée tout entière par le régime du blocus continental dont l’étude ne nous appartient pas. Dans la période qui nous

  1. Déjà désigné plus haut.