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Tu es pareille à ceux qui jamais ne quittèrent
le triste coin de feu de mon cœur pauvre et noir.
ma douleur, tu es mieux qu’une bien aimée :
car je sais que le jour où j’agoniserai,
tu sera là, couchée dans mes draps, ô douleur,
pour essayer de m’entrer encore dans le cœur.