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Oh ! Dites-moi si cette étoile c’est la mort ?…
Alors, donnez-la-moi, comme on donne un sou d’or
à un pauvre qui a faim assis près d’un fossé ?
Mon Dieu, je suis pareil aux ânes aux pas cassés…
Ce que vous nous donnez, quand vous le retirez,
c’est terrible, et l’on sent alors dedans son cœur
passer comme du vent terrible qui fait peur.
Que faut-il pour guérir ? Mon Dieu, le savez-vous ?
Souvenez-vous, mon Dieu, que je portais du houx
lorsque j’étais enfant auprès de votre crèche
où ma mère arrangeait doucement les bobèches.
Ne pouvez-vous me rendre un peu ce que j’ai fait
et, si vous croyez que ça peut guérir mon cœur malade,
ne pouvez-vous, mon Dieu, me donner une étoile,
puisque j’en ai besoin pour la mettre ce soir
sur mon cœur qui est froid, qui est vide et qui est noir ?