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Aujourd’hui que les femmes sont entravées par moins de préjugés et tendent vers une espèce d’affranchissement moral, la littérature compte sur elles pour sa régénération, et dans toutes ses parties un nom de femme peut être avantageusement opposé à un nom d’homme : mesdames de Souza, Sophie Gay, Émile de Girardin, Montolieu, Élise Voyard et Mélanie Waldor, se partagent l’empire du roman ; mesdames Célestine Yien, Élisa Mercœur, Désormery, Janvier, Céré-Barbé font des vers qui sont lus ; madame Desbordes Valmore succède à madame Dufresnoy, et au-dessus de toutes, dans la haute sphère des Delavigne, Lamartine et Hugo, madame Tastu est poète comme madame de Staël fut prosatrice.

P. L. Jacob, bibliophile.