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urgens de la tendresse maternelle, ou auparavant, en cas de mort de la mère.

Les Éleves, et ceux dépendans de cet établissement, ne pourraient exercer que les postes subalternes entr’eux ; ils ne pourroient s’allier qu’avec des Sang-mêlés. On leur feroit apprendre des métiers analogues à leur sexe, qui seraient utiles aux travaux du Roi, à ceux des Colonies, et à ceux de la Maison d’Ordre.

Chaque mouvement de cet établissement seroit connu des Généraux et Intendans de qui sortiroit l’ordre des opérations nécessaires, et qui séviroient rigoureusement contre ceux des Chefs qui n’apporteroient pas dans leurs fonctions cet esprit d’utilité générale qui seroit celui dudit établissement.

La Religion est d’une absolue nécessité dans les Colonies, afin d’adoucir les esprits sauvages qui viennent successivement des côtes d’Afrique, et pour faire régner l’humanité, la tranquillité, la fécondité et le bon ordre au milieu de tous ces caractères discordans.

Les Curés, ainsi que les chefs de cet établissement, mettroient une scrupuleuse attention pour tout ce qui auroit quelque