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UNE MAISON DE POUPÉE
Helmer.
Bien ! nous nous y remettrons.
Nora.
Oui, n’est-ce pas ? Tu vas enfin t’occuper de moi ? Tu me le promets. Je suis si inquiète… de cette soirée… Pas d’affaires, pas de lettres, tu veux bien.
Helmer.
Je te le promets. Ce soir je suis entièrement à ta disposition… ma petite alouette… Ah ! vraiment, auparavant il faut que je voie quelque chose.
Il se dirige vers la porte du vestibule.
Nora.
Que vas-tu faire ?
Helmer.
Voir seulement s’il y a des lettres.
Nora.
Non, Torvald, n’y va pas.
Helmer.
Pourquoi ?
Nora.
Je t’en supplie, Torvald. Il n’y en a pas.
Helmer.
Laisse-moi voir.
- Il fait un pas vers la porte, Nora se met au piano et commence à jouer la tarentelle.
Helmer.
Ah !
Nora.
Je ne pourrai danser demain, si je ne répète pas aujourd’hui avec toi.
Helmer, s’approchant d’elle.
Tu as vraiment si grand peur, ma petite Nora.