Page:Ibsen - Solness le Constructeur, trad. Prozor, 1909.djvu/164

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
154
SOLNESS

SOLNESS

Sont-ce ces dessins qui vous le font croire ?

HILDE

Quoi ? Ce barbouillage ? Non ! mais, puisqu’il a étudié chez vous…

SOLNESS

Ah ! c’est cela !… Il y en a eu plus d’un qui ont étudié chez moi… sans en être devenus plus forts.

HILDE, le regardant et secouant la tête.

Eh bien, vraiment ! que je meure si je vous croyais si bête !

SOLNESS

Si bête ? vous me croyez donc bête ?

HILDE

Oui, en vérité. Pour perdre votre temps à instruire tous ces étourneaux…

SOLNESS, ébahi.

Comment ? Qu’y a-t-il de si extraordinaire ?