Voyez-vous, aller déterrer un blaireau dans son trou, moi ce n’est pas mon affaire. J’aurais préféré autre chose.
Je viens, depuis Joemteland avec mes cavaliers, muni d’une autorisation du commandant de Tromdhjem, de chercher le conspirateur comme je l’entendrais. Tout faisait supposer qu’il se dirigeait vers Ostraat.
Il est ici ! oui, ici, vous dis-je.
Soit, mais, dans ce cas, il me semble que nous aurions trouvé porte close et bien gardée. Je l’aurais mieux aimé ainsi : dans ce cas, j’aurais eu besoin de mes soldats.
Mais, au contraire, on nous ouvre poliment la porte, et, soyez-en sûr, si Madame Inger est véritablement telle qu’on le dit, nous n’aurons ni soif, ni faim.
Assurément, elle nous recevra fort bien pour nous séduire et nous faire oublier nos affaires.