Eh bien ! peut-être ma sincérité nous a-t-elle déjà à moitié réconciliés. Oui ! j’ai un espoir encore plus hardi. Peut-être viendra-t-il un temps où vous vous souviendrez du Chevalier étranger, sans haine et sans amertume.
Bien, bien, — ne vous méprenez pas sur mes paroles, je ne veux pas dire que cela arrivera immédiatement, dès à présent… mais plus tard.
Et pour vous rendre cela moins difficile… et puisque, déjà, j’ai commencé à vous parler en toute sincérité, laissez-moi alors vous dire…
Monsieur le Chevalier !
Ah ! je sens que ma lettre vous effraye encore, rassurez-vous, je donnerais ma fortune pour ne pas l’avoir écrite, car, je le déclare sincèrement, sachant que cela ne vous causera aucune peine : — Je ne vous aime pas, je ne vous aimerai jamais.
Donc, soyez parfaitement tranquille, jamais je ne tenterai… Mais qu’avez-vous donc ?
Moi ? rien… rien ! un mot seulement : Pourquoi portez-vous encore ces fleurs ? Qu’en voulez-vous faire ?