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L’UNION DES JEUNES


Scène VIII

FIELDBO, HEJRE, STENSGARD

fieldbo. — Le chambellan est parti ?

hejre. — Chut ! les sages tiennent conseil. Savez-vous la grande nouvelle, docteur ! Lundestad renonce à son siège au parlement.

fieldbo. — Pas possible !

stensgard. — Comprends-tu cela, toi ?

hejre. — Il va y avoir du remue-ménage. C’est l’Union des jeunes, monsieur Stensgard, qui commence à opérer. Savez-vous comment vous devriez appeler cette union ? Oui, je vous le dirai plus tard.

stensgard. — Croyez-vous réellement que notre société soit… ?

hejre. — Je ne le mets pas en doute. Alors nous aurons bientôt le plaisir de voir le propriétaire de Storli partir pour nous représenter dans la capitale ! Si ça devait le faire partir plutôt, je l’accompagnerais volontiers… Suffit… Hé, hé !


Scène IX

STENSGARD, FIELDBO

stensgard. — Dis-moi, Fieldbo, t’expliques-tu cela ?

fieldbo. — Il y a des choses que je m’explique encore moins. Comment es-tu venu ici ?