fieldbo. — L’imprimeur Aslaksen prétend qu’il est question de nos affaires locales.
stensgard. — J’ai, certes, constaté de grandes qualités dans le peuple, mais j’ai constaté aussi que la corruption fait peser sur lui son lourd fardeau et l’écrase ! Oui, j’ai vu des hommes ardents, confiants et généreux ; mais j’en ai vu aussi dont la porte reste fermée…
thora. — O mon Dieu
bratsberg. — Que veut-il dire
stensgard. — Frères, un fantôme des anciens jours d’esclavage est encore auprès de vous et jette une ombre paralysante là où devraient régner la lumière et la liberté. Que ce fantôme disparaisse !
la foule. — Hurrah ! hurrah ! pour le 17 mai.
thora. — Allons-nous en, père.
bratsberg. — Où veut-il en venir avec son fantôme ? Docteur, de qui parle-t-il ?
fieldbo (rapidement). — Oh ! des…
bratsberg. — Ah ! Ah ! Non ! Vrai ?
thora (Bas à Fieldbo). — Merci.
stensgard. — Si personne autre ne se présente pour tuer le dragon, eh bien, ce sera moi ! Mais nous devons rester unis, marcher ensemble.
plusieurs voix. — Oui ! Oui !
stensgard. — Nous sommes les jeunes. Le temps nous appartient comme nous appartenons au temps. Notre droit est notre devoir : place à toutes les forces à tous les esprits qui sentent leur force ! Nous allons si