Aurélia, Aurélia, où es-tu donc ?
Oh ! si tu étais là… Non, non, je ne veux pas te voir.
Et pourtant, en te voyant, il me semble que
J’aurais la paix, que je pourrais mettre ma tête
Sur ta poitrine et me repentir.
Te repentir de quoi ?
De ce que j’ai fait :
D’avoir existé, d’avoir vécu.
Trop tard, tu t’es trop avancé
Pour pouvoir maintenant reculer, essaie seulement, insensé !
Je m’en vais.
Repose donc ta tête sur sa poitrine
Et tu verras si ton âme lassée y trouvera le repos qu’elle cherche.
Bientôt ils se dresseront, les milliers d’hommes que tu as tués,
Avec eux toutes les femmes que tu as séduites,
Et tous, tous te demanderont compte
De leur vie, de leur sang, et de leur honneur que tu as volé.
Terrifié, tu te cacheras dans la nuit,
Tu te sauveras de rivage en rivage,