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tant de maris, et aux belles femmes que ce jeune homme peut aimer et qui doivent aimer ce jeune homme, n’est-ce pas, madame ? -versez donc à boire au capitaine.

Bas. —si vous hésitez, je fais entrer Rustighello.

Elle verse à boire à Gennaro sans dire une parole.

Gennaro. Je vous remercie, monseigneur, de me laisser vivre pour ma pauvre mère.

Dona Lucrezia, à part. Oh ! Horreur !

Don Alphonse, buvant. à votre santé, capitaine Gennaro, et vivez beaucoup d’années !

Gennaro. Monseigneur, Dieu vous le rende !

Il boit.

Dona Lucrezia, à part. Ciel !

Don Alphonse, à part. C’est fait.

Haut. —sur ce, je vous quitte, mon capitaine. Vous partirez pour Venise quand vous voudrez.

Bas à dona Lucrezia. —remerciez-moi, madame, je vous laisse