ACTE II; SCENE lll. 95 l ELANCHE. ° y Mon plere I i _ · , l TIHBOULET ,· la serrant avec emportement dans seebras. Est-il uilleurs un cmur qui me répoude? ’ Oh! je t’aime pour tout ce que je hais au monde l _ » — Assieds-toi pres de n1oi;‘Viens , parlons de cela. _ D Dis , aimes·tu ton pére? et puisque nous voila Ensemble , et que ta main entre mes mains repose, · Qu`est-ce done qui nous force a parler d`autre chose ? Ma Elle, 6 seul bonheur que le ciel m’ait permis, ‘ D’autres ont des parents , des fréres, des amis, Une femme , un mari , des vassaux , un cortége D’eieux et d’alliés , plusieurs enfants , que sais-je? Moi, je n’ai que toi seule! Un autre est riche, -·eh bien , ' Toi seule es mon trésor , et toi seule es mon bien ! · ’ Un autre croit en Dieu. Je ne crois qu’en ton Ame! D’autres ont la jeunesse et l’amou1· d’une femme , lls ont l’orgueil , l’éclat,.la grace et la santé, - — lls sont beaux; moi, vois-tu , je n’ai que ta beauté! . · Chére enfunt! —Ma cite, mon pays, ma famille, Mon épouse, ma mere, et ma sceur, et ma Elle, · Monbonheur, ma richesse, et mon culte , et ma loi , 4 _ Mon univers , c’est toi , toujours toi, rien que toi-! De tout autre coté , `ma pauvre ame est froissée. ——Oh! si je te perdéis!... — Non , c’est une pensée , _ Que je ne pourrais pas supporter un moment! · -— Souris-moi donc un peu. — Ton sourire est charmant. Oui, c’est toute ta mere! — Elle était aussi belle. Dagmzeu by
�
