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{ . {GTE III, . ` ‘ $85 pour moi! g Eesute—moi, encore uw iustantt Db ! queje voudrais bienque tu merequqséswbpchtante - zi tes pieds! Tu me feras grécede la wie, n’est—oe _ pas? Eb bien, veux-tu que jc pgeuue le voila? Veuxé-tu que je m’enferme dans un cloitre , dis? M ` Voyons , si l’on ·’te disait : cette malheureuse femme s'est fait raser la téte , elle couche dans la» cendre, elle creuse sa fosse de ses mains , elle prie i Dieu nuit et jour, non pourelle, qui enaurait be- soin ccpendant, mais pour tol, quilpeux t’en pas- ser ; ellefait tout cela, cette femme, pour quejsu , abaisses un jour sur sa téte un regard `de miséri- corde , pour que tn laisses tomber une larme sur toutes les plaies vives de son coeur et de son Ame, ‘ pour que tu ne lui discs plus comme tu viens de le faire avec cette voix plus sévére que celle du ju—» _ gement dernier : Vous étes Lucréce Borgia! Si l' on- te disais cela, Gennaro, est-ce que tu aurais le coeur de la repousser! Oh ! grace! Neme tue pas, . ' mon Gennaro! Vivons tous les deux , toi pour me _ i ‘ pardonner, moi, pour me repentir! Aie quelque compassion de moi! Eniin cela ne sert a rien de traiter sans miséricorde une pauvre misérable A . femme qui ne demande qu’un peu de pitié! e- _ Un peu dc pitié! Grace de la vie!—- Et puis, vols- tu bien, mon Gennaro, jc te le dis pour koi, cc l Digitized-byGOOgl€