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17:; LUCRBCE BORGIA. ble que je me venge. Qu’en djtes-vous, messieursP · Qui est·ce qui se connait en vengeance ici? Ceci n’est point mal , je crois! —I{einP qu’en pensez- vousP pour unc femme! _ ,_ Aux moines. · Q — Mes péres, emmenez ces gentilshommes dansla sallevoisine qui est prépqrée , confessez-les , et pro- Iitez du peu ifinstants qui leur restentpour san- _ ver ce qui peut etre encore sauvé de chacun d’eux. —Messieurs, que ceux d’entre vous qui ont des Amesy evisent. Soyez tranquilles. Elles sont en | bonnes mains. Ces dignes péres sont des moines { ‘ réguliers de Saint-Sixte , auxquels notre Saint- i Pere le pape a permis de m’assister dans des occa- ` sions comme celeci. —Et si j’ai`eu soin de vos émes,·j'ai eu soin aussi de vos corps. Tenez! t Aux moines qui sont devsnt la ports du fond. ‘ —Rangez-vous un peu, mes péres, que ces mes- sieurs voient. Les moines s'6cartent et laissent voir cinq eercueils eouverts chacun d'un drap noir ranges devantla parte. —Le nombre y est. Il y en a bien cinq. —Ah! jeunes gens! vous arrachez les entrailles :1 une malheureuse femme, et vous croyez qu’el1e ne se vengera pas! Voici le tien, Jeppo. Maflio, voici Digiiiziii ii, Google I