Page:Hugo - Le Roi s amuse.djvu/234

Cette page n’a pas encore été corrigée

dans cet arsenal de lomddggsrles armes qui penvent encore servir, de celles dont l’usage n’est plus pcrmh. Vous vous sttacbere: L ls lettre de Ia Cherie , qui pmscrit toute espece de censure, la censure dnmalique comme laceusure des ouvragesimprimés, et, en rendsnt justice L mon client, vous sure: servi les lntérets de la liberte. n. as raésmanr : L’avocat du Tlnéetreglfrancah a la parole. n. vrcron acuo : Je tl so auderai a M./le president la permission de prendrc en· suite la parole. ` - n. 1.: raismsnr : Vous l’avez eu ce moment. ns. vwroa aueo : Je préférerais psrler apres mes deux adversaires. _ y. more nuvn. prend et développe, au nom du ’I`héatre·Frau¢;ais, des conclu- sious tendant a faire déclarer Vincompétence du tribunal de commerce. La Co- médie-Frauesise n’sureit pas demauiié mieux que de oontinuer les representa- tions d’un ouvrage qui lui promettait d’aboud•utes recettes; elle anrait. desire appeler des orages du premier jour a de nouveau: orages; mab elle a da céder i une uécessité impérieuae. ‘ Le tumulte devient si violent , qu’il est impossible de ccntinuer les plaidoiries. On crie de toutes parts : On étoutfel Ouvrez les fenétrcsl Donne:-uoue de Pair! Il faut faire évacuer la premiere piece I Plusieurs dames etfrayéesse retirent de l’e11ceinle. .

n. ns vassinsur : On n’enteud déja pas trop; si l’ou ouvre les feuétres, on 11’eutendra plus les défenseurs.

Une foule de voix: Nous ue pouvous ni sortir ni respirer ; nous étouifons.

n. 1.: rnésmsnr: L’audieuce va étre suspeudue; ou ouvrira les fenétres, et l’on fera évacuer la premiere piece. (Applaudissemeuts dans la partie la plus rapprocbée du tribunal; murmures dans le vestibule.)

Le tumulte est a sou comble; uu piquet de gardes natlouaux pénetre dans l’euceinte; le plus grand nombre Yspplaudit, surtout quaud on s’apereoit que les soldats-citcyens out pris soin de retirer leurs baionnettes dn canon de leurs fusils. La force armée dissipe la foule qui se trouvait dans le premier vestibule. Quelques spectateurs , en se retirant , fredonnent la Marseillaise.

MM. les agents de change et les négociants qui étaient , en ee moment, occupés d’alfaires de bourse au rez-de-chaussée , out pu croire qu’ils élaient cernes par une émeute.

Euliu on ferme les portes vitrées, ainsi que les portes extérieures , pour ne laisser rentrer personue , et l’audieuce est reprise a deux heures et demie.

n. LI ransinanvr : Le tribunal a fait tout ce qui dépendait de lui pour que Ie public hit a son aise; si ce bruit se renouvelle , l’audieuee sera levee et la cause remise a un autre jour.

iu. mica nuvn. acheve sou plaidoyer. Il démontre que la Comédie-Française a cédea la force majeure , et que, ue se fut-il agi que de la subveutiou, elle ue devait pas s'engager dans une lutte ou elle aurait inévitablement succombé.