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I O ACTE IV. SCENE IV. 175 mz nor. Combien de pieds en tout? I l regarde alternatlvcment Ie lit, la table et la chaise. Trois, six, neuf , —-admirable! Tes meubles étaient donc a Marignan , mon cher, Qu°ils sont tout éclopés ? S'approchant dela lucarnc, dont les carreaux sont cassés. Et l’0n dort en plein air. Ni vitres , ni volets. Impossible qu’on traite Le vent qui veut entrer de fagon plus honnéte! A Saltabadil , qul vlent d'allumer une veiileuse surla table. Bonsoir. sAL•rAnA1m.. Que Dieu vous garde! II sort , pousse la porte at on Pentend redescendre leutemsnt Ycscaliei LE BOI , seul, débouclantson baudricr. Ah I je suis las, mortdieu I — Donc , en attendant mieux, je vais dormir un peu, Il pose surla chaise son chapeau et son épée, défatt ses bottes et s'étend sur le llt. Que cette Maguelonne est fraiche , vive , alertel Se redressant. Jespére bien qu’il a laissé la porte ouverte. ' —-Oui , c`est bien! use reoouche , ct un moment apres on le voit profondément endorml sur le grabat. Cependant Ilaguelonne et Saltabadll sont tous deux dans la salle inféricure. L‘orage a éclaté deputs quelques instants. Il eouvre le theatre de pluie et d‘éclaim. A chaque instant des coupe de tonnerre. lnguelonne est assise pres dc la table.