108 LE ROI S’AMUSE. Quand je viens éveiller ton cceur de jeune Elle, Quand Ie ciel m’a choisi pour ouvrir a l’amour Ton aime vierge encore et tu paupiére au jour! Viens, regarde, oh! l’amour, c`est le soleil de Fame! Te sens-tu réchauffée a cette douce flamme? Le sceptre que la mort vous donne et vous reprend , La gloire qu’on ramasse a la guerre en courant, Se faire un nom fameux, avoir de grands domaines, Etre empereur ou roi, ce sont choses humaines, , ll n`est sur cette terre, ou tout passe a son tour, - Qu’une chose qui soit divine , et c’est l’amour! Blanche, c’est le bonheur que ton amant t’app0rte, ' Le bonheur , qui, timide, attendait :3 ta porte.! La vie est une {leur, l’amour en est le miel. C’est la colombe unie ia l’aigle dans le ciel , C’est la grace tremblante a la force appuyée, C’est ta main dans ma main doucement oubliée... . — Aimons-nous! aimons-nous! II chérche A Pembrasser. Elle se débat. smmcun. Non! Laissezl l _ Il la scrre danssesbras, et lui prend un baiser. ( DAME BERAHDE , au [ond du théétre, sur la terrasse. A part; ~ . ' " . ‘ ` llvabien! _ LE nor. apart. Elle est prise! Haut. " i Dis-moi que tu m`aimes! l Dagmzcu by Google
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