Page:Hugo - La Légende des siècles, 2e série, édition Hetzel, 1877, tome 2.djvu/154

Cette page n’a pas encore été corrigée

Quel qu'il soit, et fût-il consul, fût-il édile, Le passant ne pourra rencontrer mon idylle Sans trouble, et, tout à coup, voyant devant ses pas Une pomme rouler et fuir, ne saura pas Si dans votre épaisseur sacrée elle est jetée, Forêts, pour Atalante, ou bien par Galatée. Mes vers seront si purs qu'après les avoir lus Lycoris ne pourra que sourire à Gallus. La forêt où je chante est charmante et superbe ; Je veux qu'un divin songe y soit couché dans l'herbe, Et que l'homme et la femme, ayant mon âme entre eux, S'ils entrent dans l'églogue en sortent amoureux.