Page:Hugo - Actes et paroles - volume 6.djvu/185

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
175
NOTES.

l’exemple, et qui pourraient occasionner des malheurs. En un mot, il s’agit d’une question d’humanité, de dignité, à laquelle tout homme de cœur et d’honneur ne saurait rester insensible.

« Nous avons l’honneur d’être, monsieur le général, vos respectueux,

« Jules Renard,
et une cinquantaine d’autres signataires. »

C’est pour avoir écrit cette lettre que je suis jusqu’à nouvel ordre dans un cachot infect, avec un forçat qui a les fers aux pieds, et cinq autres malheureux.

« Jules Renard,
ancien secrétaire de Rossel.

NOTE II.

VENTE DU POËME LA LIBÉRATION DU TERRITOIRE

On lit dans les journaux de décembre 1873 :

« Victor Hugo a publié en septembre dernier des vers intitulés : la Libération du territoire. Ce poëme de quelques pages a été, selon la volonté de l’auteur, vendu au profit des alsaciens-lorrains.

Nous publions la note de MM. Michel Lévy frères, qui donne en détail les chiffres relatifs à cette vente.

Il a été vendu 23,986 exemplaires de la Libération du territoire, qui ont produit, à 50 centimes l’exemplaire, une somme brute de11.993 «

Papier et impression,
2.269  »
Remises aux libraires,
5.149 90
Affichage et publicité,
47 80
 
7.486 70

Bénéfice net,
4.506 30

« Il existe trois sociétés de secours pour les alsaciens-lorrains : la société présidée par M. Crémieux, la société présidée par M. d’Haussonville, et la société du boulevard