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Scène IV.

LA REINE, JANE, GILBERT, derrière le rideau.
LA REINE.

Approche, jeune fille. Tu sais qui nous sommes ?

JANE.

Oui, madame.

LA REINE.

Tu sais quel est l’homme qui t’a séduite ?

JANE.

Oui, madame.

LA REINE.

Il t’avait trompée. Il s’était fait passer pour un gentilhomme nommé Amyas Pawlet. ?

JANE.

Oui, madame.

LA REINE.

Tu sais maintenant que c’est Fabiano Fabiani, comte de Clanbrassil ?

JANE.

Oui, madame.

LA REINE.

Cette nuit, quand on est venu te saisir dans ta maison, tu lui avais donné rendez-vous, tu l’attendais ?

JANE, joignant les mains.

Mon Dieu, madame !

LA REINE.

Réponds.

JANE, d’une voix faible.

Oui.

LA REINE.

Tu sais qu’il n’y a plus rien à espérer ni pour lui ni pour toi ?

JANE.

Que la mort. C’est une espérance.