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Ce n’est rien comme offrande, c’est peut-être quelque chose comme exemple. Je serais charmé d’être imité.

Dans tous les cas, je suis heureux de donner une marque de sympathie cordiale à de braves et intelligents travailleurs.

Recevez, Monsieur, l’assurance de ma considération très distinguée.

Victor Hugo[1].


Au général Bordone[2].


février 1878. Paris.

Mon vaillant et cher concitoyen, je vous approuve. Racontez les grandes choses que Garibaldi a faites pour la France en péril ; raconter les grandes choses, c’est rallier les grandes âmes ; toutes les fermes et nobles intelligences se groupent aujourd’hui autour de la République, et le plus beau signe d’alliance qui puisse rassurer les peuples, c’est la fraternité de la France et de l’Italie.

J’accepte avec émotion votre dédicace, et je vous envoie tous mes vœux de succès.

Victor Hugo[3].


À Paul Meurice[4].


Samedi [2 mars 1878].

Je me range, cher ami, à votre avis, pensant comme vous qu’un intervalle entre les deux situations est utile.

Je finis en ce moment la dernière page de l’Histoire d’un Crime. Demain j’aurai à relire et à revoir.

À demain.
V[5].
  1. Le Rappel, 6 janvier 1878.
  2. Bordone, médecin de la Marine, servit sous Garibaldi en 1860 comme commandant du génie. En 1870, Garibaldi en fit son chef d’état-major et le nomma général. Il publia plusieurs ouvrages sur l’armée des Vosges en 1870.
  3. Garibaldi, sa vie, ses aventures. — Lettre collationnée sur le fac-similé en tête de ce livre.
  4. Inédite.
  5. Bibliothèque Nationale.