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1845


À Monsieur Foucher[1].


8 janvier.

Je vous remercie, mon cher père, de votre bon petit mot. Je suis jusqu’au cou dans mon discours d’Académie. (Il va sans dire que vous en aurez votre part.) Dès que je pourrai m’échapper j’irai vous serrer la main et vous demander une de ces excellentes causeries qui me plaisent tant.

Votre fils bien dévoué.
Victor H.[2]


Au même[3].


12 février.

Je suis bien touché, mon cher et excellent père, de votre envoi. Je crois qu’il faudrait en effet que vous dissiez je certifie et que mon nom y fût à la troisième personne. J’en irai causer avec vous dès que mon avalanche de discours me permettra de sortir la tête du trou et de respirer.

Nous vous embrassons tous bien tendrement.

Votre fils.
Victor H.[4]


À Monsieur Cressonnois[5].


11 mars 1845.

Merci, monsieur, de vos gracieux et spirituels vers. Ce que vous me demandez n’est pas en mon pouvoir. Les propriétaires de mes œuvres, MM. Duriez et Cie, 49, rue Monsieur-le-Prince, pourront seuls vous accorder utilement l’autorisation qui vous serait nécessaire.

Mille regrets, monsieur, et mille remercîments.

Victor Hugo[6].
  1. Inédite.
  2. Bibliothèque Nationale.
  3. Inédite.
  4. Bibliothèque Nationale.
  5. Inédite.
  6. Communiquée par la librairie Cornuau.