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VIII

COMMENT UN ÉTUDIANT BLOND CUEILLIT
LE PREMIER BOUQUET DE VIOLETTES


À peine Rosine eut-elle si bien placé son premier bouquet qu’un grand garçon un peu dégingandé, avec une certaine tournure chevaleresque, s’arrêta devant elle en fouillant dans la poche de son habit.

— La belle bouquetière, donnez-moi un bouquet.

— Je n’en ai point de fait, dit Rosine en rougissant sans oser lever les yeux.