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de dédier les livres, qui auroriſe ma liberté : J’ai cru que c’étoit encore un devoir de ma part. La Juſtice exige, qu’un Sujet témoigne à ſon Roi, par quelque petite offrande, ſon reſpect & ſon hommage, lorsqu’il n’eſt pas dans l’occafion de les témoigner par des ſervices plus marqués. Cette humble offrande eſt duë à ce rayon de la Divinité, qu’on voit reluire dans les Souverains. Du reſte Sire, je n’ai point craint de ſuſpendre, pour quelques momens, ces ſoins ſi utiles & ſi aſſidus, que Votre Majesté ſe donne, pour regler les États.