Page:Hoefer - Biographie, Tome 45.djvu/455

Cette page n’a pas encore été corrigée
889
890
VALLÈS — VALLISNIERI

Turin, 1587, in-8o ; Lyon, 1588, 1592, 1595, 1622, in-8 u ; — Methodus medendi ; Venise, 1589, in-8o ; Paris, 1651, in-12 ; — Tratadode las agitas desliladas, pesos y medidas, de que los bolicarios deben uMr ; Madrid, 1592, in-8o. Vallès a traduit d’Aristote et accompagné de remarques la Physique ( Alcala, 1562-63, in-fol.). Ses commentaires sur Hippocrate et sur Galien, d’abord impr. à part, ont été recueillis par Airoldi à Cologne, ceux-là en 1588-89, 2 vol. in-fol., ceux-ci en 1592, in-fol.

Antonio, Dibl. hisp. nova. — Manget, Dibl. méd.— Biogr. méd.

VALLETTA (Niccolò), jurisconsulte italien, né le 22 juin 1738, à Arienzo (roy. de Naples), mort le 21 novembre 1814, à Naples. Ce fut dans cette capitale qu’il acheva ses études. Il y trouva dans Carlo Carforaun Mécène généreux, qui lui confia le soin de sa bibliothèque et lui procura les professeurs les plus distingués. Élève de Genovesi, il concourut à dix-sept ans pour la chaire de philosophie morale, et publia à cette occasion un premier aperçu de ses doctrines. Une faible santé, altérée encore par de fréquentes maladies, lui fit abandonner le barreau pour tenir dans sa maison une école de droit civil et canonique. Chargé du cours d’institutions civiles à l’université (1763), il occupa ensuite la chaire de droit municipal et eut à expliquer pendant quelque temps le code Justinien. En 1812 il fut nommé professeur de droit romain et doyen de la faculté. Il aimait la musique, et prenait plaisir à improviser des canzonette, qui ne manquent pas de charme. Nous citerons de Valletta : De animi virtufe ethices ; Naples, 1772, in-8o ; — Elementi del diritto del regno napolitano ; ibid., 1776, in-8o ; — Délie Leggi del regno napolitano ; ibid., 1786, 3 vol. in-S° ; — Institutiones juris feudalis, brevi planaque methodo concinnatx ; ibid., 1780, in-8o ; cet ouvrage fut publié en italien en 1796 ; — Juris romani institutiones ; ibid., 1782, 2 Vol. in-8o ; — Partitiones juris canonici ; ibid., 1785, in-8o ; — Cicalata sul fascino volgarmente detto Jettatura ; ibid., 1787, 1814, in-8o : badinage curieux traité avec beaucoup d’érudition ; — Canzonette ; Naples, 1787, in-8o ; — Del Governo e délia nécessita, origine, etc., de la sovranità ; ibid., 1794, in-8o ; Irad. de Fénelon ; — Giosuè al Giordano ; ibid., 1795, in-4o.

Villarosa, Ritratti poetici. — Lampredi, Notice à ta tête delà Cicalata, édit. de 1814. — Tipaldo, Hiogr. degli liai, illustri, 1. 111. — Rosa, Etogio storico di Nie-Falletta ; Naples, 1815, in-8o.

vallia. Voy. Wallia.

Vallier {François-Charles), comte du Saussay, poète, né en 1703, à Paris, où il est mort, au mois de janvier 1778. Il fut capitaine au régiment de Champagne, colonel d’infanterie et chevalier de Saint— Louis ; désireux de se distinguer dans les lettres, il courut après la réputation poétique. Ses œuvres sont pleines de négligences ; on y chercherait en vain autre chose que des pensées vulgaires et un grand luxe de préceptes moraux. Il appartenait aux académies d’Amiens et de Nancy. Nous citerons de lui : V Amour de la patrie, poème ; Paris, 1754, in-8o ; — Journal en vers de ce qui s’est passé au camp de Richemont ; Metz, 1755, in-4o ; — Le Citoyen, poème ; Paris, 1759, in-8o ; — Le Triomphe de Flore, ballet ; Paris, 1765, in— 8° : il fut joué avec quelque succès à Fontainebleau ; — Églé, ou le Sentiment, comédie ; Paris, 1767, in-3° : elle fut représentée le même jour que le ballet précédent ; — Éloge de Chevert, en vers libres ; Paris, 1769, in-12. Desessarts, Les Siècles litt. — Qnérard, France litlèr. VASXiÈnE (La). Voy. La Valltère.

VALLISNIERI (Antonio, chevalier), célèbre naturaliste italien, né le 3 mai 1661, au château de Tresilico (Modenais), mort le 28 janvier 1730, à Padoue. Il appartenait à une famille noble et ancienne, et un de ses ancêtres avait été créé comte palatin par l’empereur Frédéric III ; son père était médecin, et gouvernait pour le duc de Modène le district de Garfagnana, où il vit le jour. Il commença son éducation à Scandiano, en poursuivit le cours à Modène, chez les jésuites, et fit à Reggio son cours de philosophie. Libre de choisir entre l’étude du droit et celle de la médecine, il se décida pour cette dernière, et alla suivre à Bologne les leçons de l’illustre Malpighi, ami de son père. Après avoir pris à Reggio le diplôme de docteur (1685), conformément aux ordres de son souverain, qui avait défendu à ses sujets de recevoir ce degré hors de ses États, il s’empressa de retourner à Bologne, et s’y perfectionna dans la connaissance de l’anatomie, de la botanique et de l’histoire naturelle. Un séjour de deux années à Venise et à Parme lui permit encore d’assister avec fruit aux leçons de Florio, de Grandi et de Sacchi. De retour à Modène (1689), Vallisnieri s’adonna à la pratique de son art, sans toutefois négliger l’histoire naturelle, pour laquelle il se sentait une inclination particulière ; aussi son premier soin fut-il de faire une ample moisson des objets qui pouvaient servir à ses observations journalières. Il s’occupa d’abord, comme Malpighi, du ver à soie, et répéta les expériences de Redi sur la génération des insectes ; ce qui lui permit de rectifier quelques erreurs échappées à ce naturaliste et de faire quelques découvertes. Son coup d’essai fut imprimé dans la Galleria di Minerva, journal de Venise, et accueilli avec beaucoup de faveur. Appelé le 26 août 1700 à Padoue pour y prendre possession de la chaire de médecine pratique laissée vacante par Sacchi, il la conserva jusqu’en 1709, où il fut chargé d’enseigner la médecine théorique. Il eut de longues luttes à soutenir contre les vieux professeurs, qui ne lui pardonnaient pas d’enseigner les nouvelles découvertes en anatomie. Ses délassements n’étaient qu’un changement d’étude, soit