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SENNERT — SEPULVEDA

T,

Éloy en recommandait la lecture, même après les modernes. Ils ont eu, dans le siècle où ils ont paru, de fréquentes réimpressions ; nous citerons les suivants : Questionum medicarum controversarum liber ; Wittemberg, 1609, in-8o ; — Institutionum medicinee lib. V ; ibid., 1611, 1628, 1667, in-4o : Christ. Winckelmann a réduit cet ouvrage en tables (ibid., 1636, in-fol.), et l’auteur en a fait un abrégé ;

— Epitome naturalis scientise ; ibid., 1618, in-8o ; — De chymicorum cum Aristotelicis et Galenicis consensu ; ibid., 1619, in-8o ; — De febribus lib. IV ; ibid., 1619, in-8o ; — De scorbuto ; ibid., 1624, in-8o ; — Medicinœ prac-UCcS lib. VI ; ibid., 1628-35, 6 part. in-4o ; — Uypomnemata physica ; Francfort, 1635, 1636, in-8o. C’est dans ce recueil que Sennert donna carrière à sa verve paradoxale. D’après lui, l’âme était dans la semeuce avant l’organisation, et c’est elle qui formait le corps ; les métaux devaient leur création à des esprits intelligents, et l’âme des bêtes n’était point matérielle. Ces rêveries, attaquées avec emportement par J. Freytag et le P. Fabri, trouvèrent un défenseur chaleureux dans Sperlingen, disciple de Sennert ; — Paraliponiena ; Wittemberg, 1642, in- 12. Tous les écrits de ce médecin ont été réunis plusieurs fois ; la dernière et la plus ample édit. est celle de Lyon, 1676, 6 vol. in-fol. Sa Fie, à la tète de ses OEuvres. — Freher, Tfieatrum. — Bayle, Dict. — Niceron, Mémoires, t. XIV. — Halter, Bibl. medica. — Portai, Hist. de VAnaiomie, t. II. — Biogr. mëd.

sennert (André), orientaliste, fils du précédent, né en 1606, à Wittemberg, où il est mort, le 22 décembre 1689. II s’appliqua dès l’âge de dix ans à l’étude des langues sémitiques, sous la direction de Martin Trostius. Selon l’usage, il compléta son éducation en visitant les principales universités de l’Allemagne et de la Hollande. En 1638 il fut appelé à la chaire d’hébreu dans sa patrie, et la conserva jusqu’à sa mort. Une de ses filles épousa le médecin Daniel Major. Ses principaux ouvrages sont : Tabulas in grammalicam hebrœam M. Trostii ; Wittemberg, 1637, in-4o ; — Chaldaismus et Syriasmus, h. e. prsecepta utriusque lingux ; ibid., 1651, 1666, in-4o ; sous les titres d’Arabismus (1658) et de Rabbinismus (1666), il a publié aussi des grammaires arabe et rabbinique ; Pocccke en parle avec éloge ; — Exercitationes in VII psalmos pœnitentiales ; ibid., 1654, in-4o ; — De Cabbala ; ibid., 1655, in-4o ; — Athenx et inscriptiones Wittembergenses ; ibid., 1655, 1678, 1699, in-4o : on y trouve l’histoire de l’Académie depuis sa fondation, en 1502 ;

— Centuria canonum philologicorum de idiotismis linguarum orientalium ; ibid., 1657, in-8o ; — Compendium lexici arabici ; ibid., 1657, in-4o ; — Compendium lexici ebrœi ; ibid., 1663, in-4o, d’après les travaux de J. Buxtorf ; — Ilypotyposis harmonica linguarum orientalium cfialdeœ, stjrx, arabicasque cum matre hebrsea ; ibid., 1665, in-4

— Exercitationes philologicas XXI ; ibic 1675-81, 3 vol. in-4o ; plusieurs autres disserl fions philologiques de Sennert remplissent t. VII du Catalogus disputationum de l’Ac demie de Wittemberg ; il a réuni ses 1bès théologiques sous le titre de Christianus i dictus ; 1688, in-4o ; — E’ibliotheca academ Wittembergensis ; ibid., 1678, in-4o : c’est catalogue assez succinct ; — Schediasma linguis orientalibus ; adamxa, noachic phœnicea, canansea, etc. ; ibid., 1681, in-4 recueil intéressant et rare. Sennert a édité Grammatica hebrœa de Trostius (1643, 16( in-4o), avec additions.

G. -H. Goez, Elogla philologorum. — lîagen, Mémo : philosophorurn, II, 367. — Niceron, Mémoires, t. XX X septchènes (N.... Le Clerc de), littéi teur français , né à Paris, mort à Plombières, 9 juin 1788. Fils d’un premier commis d finances, il se passionna pour l’étude, et voj gea en Angleterre, en Hollande, en Italie et Suisse. A son retour, il devint secrétaire cabinet de Louis XVf. Tous les loisirs de charge furent donnés à des recherches sur l’a tiquité grecque et latine. Son intelligence et ouverte aux idées de progrès ; ses mœurs était aimables, son caractère doux, avec un pendu à la mélancolie. Après quelques années de rr riage, il perdit sa femme, qui mourut d’une n ladie de poitrine. Rongé du même mal, il sec peu à peu décroître ses forces , partit pour i talie et s’arrêta à Plombières, où il s’éteign « Combien il est rare, écrivait à ce sujet I lande, et combien il est beau , quand on | jeune, riche et libre, de se livrer à l’étude, point de lui faire le sacrifice de sa vie ! ■» principal ouvrage de Le Clerc de Septchènes i l’Essai sur la religion des anciens Grt (Lausanne, 1787, 2 vol. in-8o) ; la distributi en est assez méthodique, et la forme, un p sèche, a de la netteté. On a encore de lui : Élc de M. (Métra) ; Londres (Paris), 1786, in-) Il a traduit une partie de Y Histoire de Vempi romain par Gibbon (Paris, 1777, 3 vol. in-8 travail qu’on a parfois attribué à Louis X L’édition des Œuvres de Fréret, publiée so son nom en 1796 (Paris, 20 vol. in-12), est i complète et défectueuse ; il avait en effet pi paré ce travail, mais ce n’est pas lui qui y a n la dernière main.

Journal de Paris, 24 juin 1788. — Lalande, dans Journal des Savants, déc. 1788.

SEPTÏME SÉVÈRE. VolJ. SÉVÈRE.

SEPTiKiivs. Voy. Serenos.

sepclveda (Juan-Ginès de), théologi ethistorien espagnol, né vers 1490, à PozoBIam près Cordoue, mort en 1573, à Mariano, près même ville. D’une famille noble mais pauvr il suivit son goût pour l’étude, et fréquenta pe dant trois ans l’université d’Alcala ; puis comi il voulait s’appliquer à la théologie sans être i

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