Page:Hoefer - Biographie, Tome 40.djvu/396

Cette page n’a pas encore été corrigée

771 PONTANUS -

Amsterdam, 1614, m-8° ; Harderwyck, 1617, iii-8° ; — Originum Francicariim libri, VI ; Harderwyck, 1616, in-4o ; l’auteur, aprèsavoir établi raffinité entre les Français et les Germains, essaye de prouver que les Francs avaient des croyances analogues à celles des réformés, ce qui fit mettre son livre à V Index ; — De Pygmseis ; ib(., 1629, in-4" ; — Rerum Danicarum historia ; Amsterdam, 1631, in-foi. ; la suite de cet ouvrage, fruit de longues recherches, et qui s’arrête à l’an 1448, fut publiée d’après le manuscrit de Pontanus , Flensbourg, 1737, in-fol., et dans le tome II des Monumcnta inedila de Westphal , qui a placé en tête une Vie de l’auteur ; — Poemaia ; Ams-terdam, 1C34, in-12 : ce livre renferme, outre un grand nombre de pièces de vers de peu de valeur, la relation intéressante d’un voyage de l’auteur dans le midi de la France, lequel avait déjà été publié à part précédemment ; — Biscussiones historicœ ; Harderwyck, 1G37, in-S" : réponse au Mare clausum deSelden ; — Historia Getdrica ;bil., 1639 ; traduit en hollandais, avec adjonctions, Arnheim, 1654, in-fol. ;

— des Notes à ’divers auteurs anciens, tels que Slacrobe, Martial, Piaule, Sénèque le tragique, Florus, Pétrone, etc., lesquelles se trouvent dans des éditions de ces écrivains données par Pontanus lui-même ou par d’autres. E. G. Cli’uifepié, Dictionn. — Vita Ponlani ( Flarderwyck, Jfî40 ) — Bai-Uiuliniis, De scriptis Danorum eiles Hw pomnemaia (le Moeller. — Niceron, Mémoires, t.XXXII.

— baîi, Onomnsticon, t. iV, p. 138. PosTAJirs. Foy. Dupont et Ponte.

PONTARB (Pierre), prélat fiançais, né à Mussidan, le 23 septembre 1749, mort à Paris, le 22 janvier 1832. Curé de Sarlat lorsque la révolution éclata, il en embrassa les principes avec un enthousiasme qui lui valut d’être nommé évoque constitutionnel de la Dordogne en 1791, puis, quelques mois après, député de ce département à l’Assemblée législatixe, puis évêque constitutionnel de ce département (1791). il donna l’exemple du scandale en se faisant l’apologiste du divorce, en combattant les dogmes (lu catholicisme, en autorisant le mariage des prêtres et enfin en se mariant lui-même. C’est lui qui attira à Paris la visionnaire Sn/anne Labronsse ( voy. ce nom). Sous le consulat, il devint maître de pension, rue du Montparnasse, à Paris ; mais son établissement tomba an bout de quelques années. Intimement lii ; avec Pigauit-Lebiun, il l’aida, dit-on, dans la composition de quelques-uns de ses romans. Après la restauration , la dncliesse douairière d’Orléans, à qui il avait rendu quelques services pendant la terreur, instruite de son état précaire, lui constitua en 1H20 une petite pension viagère qui lui permit d’entrer dans l’institution de Sainte-Périne à Chaillot, où il mourut, en s’abslenant de toute pratique religieuse. On a de Pontnrd le Hecueil des onvrngcs de la célèbre DJ" Labroasse (Bordeaux, 1797, PONTAYMERÏ ;

in-3°) et Grammaire mécanique éleinendu de l’orthographe française (Paris, 18i in-H). 11 est aussi l’auteur du Journal pr phétique, qui paraissait à Paris en 1792 et 17 ;: Jnnales de la religion, t. I, p. 263 et 261. — Vocv particuliers.

POSTAS (Jean), canoniste français, né 31 décembre 1638, à Saint-Hilaire du Harcou (diocèse d’Avranches), mort à Paris, le 27 a 1728. Élevé par son oncle maternel, M. d’A queville, il étudia successivement sous ses ytu dans sa ville natale, puis chez les jésuites i Rennes, enfin à Paris au collège de Navarre, i 1663 il reçut, nous ne savons pourquoi, en d jours tous les ordres jusqu’à la prêtrise inclus vement, de l’évoque de Toul avec l’agréme de M. de Boisiève, évoque d’Avranches. Il avj alors vingt-quatre ans à peine. Il reçut ( 1666 le bonnet de docteur en droit cano i et ( droit civil. L’archevêque de Paris Pérétixc nomma vicaire de la paroisse de Sainte-Gem viève-des-Ârdents, poste modeste qui laissa Ponlas assez de loisir pour se livrer à ses tr vaux historiques et à ses méditations savante Devenu sous-pénitencier de Notre-Dame, il i retira près des Pelits-Augustins du fauboui Saint-Germain, et fut inhumé dans leur églis Son princ’pal ouvrage est lé Dictionnaire di cas de conscience (Paris, t741, 3 vol. in-fol.) c’est la plus complète des éditions qu’a eues ci ouvrage, dans lequel Pontas a fait preuve d’un grande sagesse d esprit et de beaucoup de cii conspection. Ses décisions, appuyées sur des ai torités imposantes, s’écartent à la fois d’un ri gorisme trop étroit et d’une morale relâchée double éciieil que n’ont pas toujours évité le compositions du même genre, C. 11. Edouard Krère, Mamiel du bibliographe normam

— C.-J. Lange. Epheinérides normandes, I. POSTAYiMEUi (Alexandre de), seigneu de Fouchcrau, poète français, vivait dans la s( conde moitié du seizième siècle. Il était né Moutélimar ou dans les environs. On ne sa ; autre chose de sa vie que ce qu’il en dit lu même dans ses écrits, oubliés depuis longtemps Il était huguenot et fort attaché à sa religion il avait voyagé en Jtaiie, et il assista, dans le rangs de l’armée de Henri IV, à plusieurs com bats. Comme poète, il faisait de son mérite un estime singulière, se trouvant « grave, doux hardi, copieux, disert surtout », et sedécernani « la venu imagiiiative plus grande qu'autre qu> ait étéjus(|u’a ce jour ». Ou a de lui ; La Citv de Montcinnar, ou les trois prisons cVicelle, s. 1., 1591, in-8o, poème en sept chants ; — Li Hoy triomphant, poëme ; Lyon, 1.594, in-4o ; Cambrai, 1594, in-8" ; — Paradoxe apologétique où il cul. démonstré que la femme est beaucoup plus parfaicte que V homme ; Paris, 1594, in-12 ; Lyon, 1598, in-12 : en prose ; — deux Discouru d Estât, l’un sur l’assassinat de ! J. Chàt^jl, l’autre sur la nécessité de faire lai