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PONCET —

rede Paiis, impr. dans le Merctcre, sept., . et nov. 1755 ; — Projet des embelLiHSCnis de la ville et des faubourgs de Paris ; ■is, 1750,3 part, in-12 ;— Précis histori-’. de la marine royale de France ; Paris,

0, 2 vol. iii-12
cet ouvrage, lail par ordre

gouvernement, est le seul qui semble devoir ivivre à l’auteur ; — Mémoires intéressants ir servir à l’histoire de France ; Paris, 8, 2 vol. ia-4° ou 4 vol. in-12, lig. : cette ie contient l’histoire de Vincennes ; — Bis--e générale des descentes faites tant en -}leterre qu’en France ; Paris, 1799 ou 1801, ol. in-8o, avec fig. et cartes ; — Élrennes uses, instruclives et historiques pour 1801 ; is, 1801, in-18 ; — Tocsin maritime ; Paris, 1, 1803, in-S" ; — Considérations sur le èfl^ ; Paris, 1801, in-8o. Poncet a aussi puen 1750 plusieurs pièces fugitives en vers, 1 a traduit en 1758 de l’espagnol le Traité les prises maritimes de F.-J. d’Abreu. •sessarts, Siècles littèr. — Quérard.ia France Utlér, poscHARRA ( Charles- Louis-César du ■T, marquis de ), officier français, né le 8 août 7, à Puygiron (Drôme). Issu d’une ancienne ille du Dauphiné, il fut admis à seize ans à oie polytechnique, passa dans l’artillerie, et le 1809 à 1811 les guerres d’Espagne et de lugal. A la fin de 1813 il rejoignit la grande lée, et se trouva, comme aide de camp du géal Charbonnel, aux batailles de Leipzig et de lau ainsi qu’à la plupart des comlDats de la ipagne de France. En 1823 il devint chef de lâillon, puis directeur de la manufacture rmes deMaubeuge (1823-1832) ; il introduisit s cet établissement d’importantes amélioraiis ainsi que dans celui de Châtellerault (1837- 9). Le 30 juillet 1839 il fut nommé colonel, prit sa retraite en 1848. C’est à lui que l’on t l’augmentation du calibre des armes à feu (tatives , le modèle (1832) de la première ca- >ine rayée à percussion introduitedans l’armée, ni (1842) du fusil d’infanterie encore en ige, etc. Il se propose de publier une Hisre générale des armes,

Otice sur M de Poncharra ; Paris, 1S53, ln-8<>. •ON’CHER {Etienne), prélat français, né à ars, en 1446, mort à Lyon, le 24 février 1524. s d’un échevin de Tours, il étudia en droit, fut, jeune encore, pourvu de divers canoni-’s. En 1485 il obtint une charge de conseillerrc au parlement de Paris, et y devint en 1498 «sident aux enquêtes. Il fut élu évêque de lis, le 25 février 1503, à la demande de uis XII, qu’il accompagnait alors à Milan. Ce nce lui confia en 1506 diverses missions en temagne, et Poncher, qui retourna l’année suinte avec lui en Italie, eut seul le courage de inbattre sa colère contre les Vénitiens et de ipposer à la ligue de Cambrai, qui en effet loin d’être favorable aux intérêts de la France. Mis Xlf, qui l’avait nommé déjà chancelier du PONÇOL 742

diichiWle Milan, lui donna en l.’)09 l’abbàyo de Flcury et en janvier 151 2,1e fit garde des sceaux de France, fonctions qu’il conserva jusqu’à la mort de ce prince (T’ janvier 1515 ), dont il célébra les obsèques. François I’"' le nomma, avec Arthur Gouffier, l’un des ministres plénipotentiaires qui signèrent, le 10 août 1517, le traité de Noyon entre lui et Charles-Quint. Cette même année Poncher devint, ambassadeur de France auprès de la cour d’Espagne, d’ofi il passa en 1518 auprès de Henri VllI, roi d’Angleterre, avec lequel il signa, le 2 octobre, un nouveau traité d’alliance. En vertu du concordat, il fut transféré, le 14 mars 1519, à l’archevêché de Sens. H donna des Constitutions synodales (Paris, 1514, in-4o), qui sont encore fort estimées, surtout pour la matière des sacrements. Poncher (François), prélat français, neveu du précédent, né à ’Tours, vers 1480, mort à Vincennes, le 1^"^ septembre 1532. Son père, Louis Poncher, secrétaire du roi et receveur général des finances, fut pendu pour crime de malversation. Conseiller au parlement de Paris (1510), il obtint peu après la cure dlssy, un canonicat à Notre-Dame de Paris, l’abbaye de Saint-Maur-Ies-Fossés et devint, le 14 mars 1519, évêquede Paris ; Loin de marcher sur les traces de son oncle, il fut un prélat simoniaque et scandaleux ; il falsifia des titres pour oblenir l’abbaye de Fleurysur-Loire, qu’il n’eut point cependant. Pendant la captivité du roi à Madrid , il se brouilla avec la duchesse d’Angoulême, mère de ce prince, cabala pour lui enlever la régence, et manœuvra sourdement en Espagne pour prolonger la prison du monarque. Aussi François F"" rendu à la liberté le livra à la justice, comme coupable de haute trahison et de correspondance avec les ennemis de l’État. Pendant que l’on instruisait son procès, Poncher mourut, au donjon de Vincennes. On a de lui : des Commentaires sur le droit civil, dédié à Etienne Poncher, son oncle. H. F. Callia chrisUana, t. Vil et XII.

PONÇOL ( Henri-Simon- Joseph Ansquer de), littérateur français, né le 24 septembre 1730, à Kemper, mort le 13 janvier 1783, au château de Bardy, près Pithiviers. Il appartenait à la Société de Jésus. On a de lui deux ouvrages , qui furent bien accueillis du public ; l’un, intitulé Analysedes traités Des Bienfaits et De la Clémence de Sénèque, précédée de la vie de ce philosophe ( Paris, 1776, in-12 ), fut cité avec éloges par Diderot ; l’autre, le Code de la raison ( Paris, 1778, 2 vol. in-12 ), est un recueil de faits et de sentences, oii il y a du choix et de l’intérêt. Il est aussi l’auteur de quelques pièces de vers, et il a laissé une traduction de Martial en 6 vol. in- fol., dont le manuscrit passa entre les mains d’Éloi Johanneau.

Son frère aîné, Théophile-Ignace Ansqcer DE Londres, né en 1728, à Kemper, fit également partie de la Société de Jésus. Outre les Sermons du P. Le Chapelain ( 1768, 2 vol. 24.