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219 PIGHIUS —

iii-4° ; on voit par la dédicace à Léon Xque c«  pape avait chargé en 1516 l’université de Louvain d’examiner ce qu’il y avait à faire pour la réforme du calendrier ; — A dversus novam Marci Benevenianiastronomiam ; Paris, 1522, in-4o ;

— Hiérarchise ecclciasticœ asservie ; Cologne, 1538, 1544, 1558, 1572, in-fol. : cet ouvrage, le plus considérable de Pighius,est une démonstration historique de la religion chrétienne ; un extrait ( Apologia indicti , etc. ) en avait paru en 1533 ; — Controversiarum prœcipuarum in comitiis lîatisponensiMis tractatariim expUcatîo ; Yeaise, 1541, in-4o ; Paris, 1542, 1586, in-8o ; — De libero homïnis arbitrio lib. X, adversus Lutherum et alios ; Cologne, 1542, in-fol. ; — Eatio componendorum dissidiorumet sûrciendœ inreligione concordix ; ibid., 1542, in-4. K.

J. Gunther, Vita^ à la tête de V apologia Pighii adversus 31. Buceri cultimnias (Cologne, 1543, in-4o). — P. Jove, Etogia, n» 105. — Le Mire, Elogia Belgii scriptorum, 54. — Sweert, Athenœ Belgicx, 114. — Valère Andi-é, Bibl. Belgica. — Du. Pin, Bthl. ecclésiast. — Niceron, Mémoires, XXXIX. — liayle, Dict. crit. — l’aquot. Mémoires, II, 175.

PîGHius (Etienne ’Wynaints), antiquaire hollandais, neveu du précédent, né en 1520, à Kempen, mort le 19 octobre 160^, à Xanten. Il joignit au nom de son père celui de son oncle , [ par reconnaissance des soins que ce dernier i avait donnés à son éducation. Après avoir embrassé l’état ecclésiastique, il se rendit en Italie, et s’y appliqua, durant un séjour de huit années, | à l’étude des antiquités profane et sacrée. De retour dans les Pays Bas, il entra comme se-crétaireau service du cardinal de Granvelle (1557), qui lui remit en outre la direction de sa bibliothèque. Devenu en 1571 le précepteur de Charles-Frédéric, fils aîné du duc de Clèves , il l’accompagna dans ses voyages, et eut la douleur de le voir mourir à Rome (1575). Il se retira alors j à Xanten, où il avait été pourvu d’un canonicat, ’ et partagea ses derniers jours entre les devoirs de piété et l’étude de l’histoire. Ses contempo- j rains faisaient un très-grand cas de son érudi- i tion , et Juste Lipse le qualifie alter indefessi calami et styli Livius. On adePigliius : Themis j dea, seu de lege divina ; Anvers, 1568, )n-8° ; à la suite de cette explication d’une ancienne figure de Thémis, on en trouve une autre des ! bas-reliefs d’un vase d’urgent (3Jythologia si ; ràz tï)paç) ; — Hercules prodiciiis ; Anvers, i 1587, in-8o : description du voyage du jeune duc ’• de Clèves en Italie et panégyrique de ce prince ;

— Annales magistrutuiim et provlnciarum j S. P. Q. R., ab urbe condïla ; Anvers, 1599- 161.1,8 vol. in-fol. André Schott a édité les deux I derniers volumes de ce recueil, d’où Grœvius j a extrait Fanti magistr. Boni. (t. XI du The- j smiriis nnliq. rnm. ). On doit aussi à Etienne Pighius une édition de Valère Maxime ( Anvers, I 11507, 1585,in-12), avec des notes estimées. K. { Sa P’ie, à la lÊte du t. H des Annales. — Paquot, Hlé- j moires. 11. ;

PIGKATELLI

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I î>iGiA (Giambattista iN’icoLCCCi), historieii i italien, né en 1530, à Ferrare, où il mourut i I le4 novembre 1575. Il était fils d’un richeapothH I caire, qui avait une pomme de pin pour enseiguen I d’où lui vint le surnom de Pigna. Dès l’âge éi I vingt ans il obtint la chaire d’éloquence dans s ; ville natale (1550). Alfonse If, alors prince hé* I réditaire, ayant assisté à ses leçons, conç I pour lui une estime qui se changea bientôt eni j tendre attachement , et lorsqu’il succéda à père, il voulut l’élever aux plus hautes dignit Pigna , non moins modeste que sage , refusa ■ délaisser l’étude des lettres, à laquelle il conltl nua de consacrer tous les moments qu’il n’emi ployait pas à faire sa cour au duc et aux prini cesses. On a de lui : Il Duello ; Yenise, 1554i in-4" : panégyrique de la chevalerie ; — I Roi manzi, ibid., 1554, in-4o, où il traite de !«  poèmes et de la vie de l’Arioste ; — Il Principe. ibid., 1560, in-8o : c’est une réfutation du fameuji livre de Machiavel ; — Gli Heroici ; Venise, 1 56.1,1 in-4o ; — La Guerra d’Atila , flagella di DiO’ Ferrare, 1568, in-4o ; — Istoria de’ princip-f di Este sino al 1473 ; Ferrare, 1570, i596i in-fol. : cet ouvrage, estimé et peu communi contient quelques fables sur l’origine de cettd maison illustre. On trouve aussi de Pignà quatrjlivres de poésies latines dans un recueil imprim< en 1553, à Venise, in-8o. P.

Tirabcschi, Bibl. Modenese- — Borsetti, Hist. gymnasif Ferrar., H. — Barotti, Difesa degli Scrittori I'erraresi> piewATARi (Filippo-Jacopo), physicien italien, né le 8 mars 1731, àMonteleone(royaurmi de Naples), où il est mort, le 8 février 1827. Ordonné prêtre en 1758, il vint compléter Naples ses études scientifiques , administré comme archiprêtre l’église deSainte-Euphémie, et fut pourvu en 1775 d’une cure à Monteleone, ob il passa le reste de ses jours. On a de lui : Istoria e teoria de’ tremuoti (Naples, 1783, in-S"), et quelques autres opuscules.

Son frère Pignatari (Domenico), né l& IS février 1735, à Monteleone, fut reçu docteur em 1758, à Salerne , et pratiqua la médecine dans sa ville natale, où il professa aussi la physique ; il y mourut,le22 janvier 1802.11 s’est appliqué, comme son frère, à l’observation des tremblements de terre, et a communiqué divers mémoires à l’Académie royale de Naples. P. TJomini illustri dd regno di Napoli, XlII. piGNATELLi ( François ), prince de Stron-c goli, né en 1732, à Naples, où il mourut, en 1812. Entré de bonne heure au service, et’ attaciié à la cour, dont il fut obligé de s’éloignei’i pour avoir tué en duel le chevalier Polatrelli, Pignateili revint à Naples au moment on Ferdinand IV monta sur le trône, et s’éleva en fa-’ vorisant les intrigufîs de la reine Caroline aveC( Acton. Celle-ci le chargea de négocier la récon-ciliation de ce ministre avec le roi Charles III, son beau-père, mais Pignateili n’y réussit pas. Caroline lai ordonna de cacher à Ferdinaïul I&(