Page:Hoefer - Biographie, Tome 1.djvu/18

Cette page a été validée par deux contributeurs.
3
4
AA — AALI


ler), 1560, in-8o ; — 2o Prochiron sive Enchiridion judiciarium, libri IV, cum ampla et utilissima præfatione de Ordine judiciario apud veteres usitato ; Louvain (Étienne Valerius), in-8o, 1558 (ouvrage très-rare).

Ger. Meermann, Novus Thesaurus Juris civilis et canonici, tom. II, 6. — Valerius Andrea, Fasti Academici studii generatis Locaniensis ; Lov., 1633. — Bibliotheca Belgica ; Lov., 1643. — Jacques le Roy, le Grand Théâtre profane du duché de Brabant ; la Haye, 1730.

AA (Christian-Charles Henri [en hollandais, Hendrik] Van Der), pasteur hollandais, né à Zwolle le 25 août 1718, mort à Harlem en 1793. Il étudia la théologie à Leyde et à Jena, et fut le premier secrétaire perpétuel de la Société hollandaise des sciences (Maatschappig der Wetenschappen), qu’il avait contribué à fonder à Harlem en 1752. Il remplit pendant cinquante-un ans les fonctions de pasteur à l’église luthérienne de cette ville. Ses mémoires sur les sciences naturelles sont imprimés dans un recueil périodique hollandais, intitulé Algemeene Vaderlandsche Latterœfeningen, premier cah., année 1798, p. 636.

Konst en Letter Bode, vol. X. — Biographical Dictionary of the Society for the diffusion of useful Knowledge, t. I, ii.

* AACS ou ACS (Michel), philosophe et théologien hongrois, né à Saint-Martin le 9 juillet 1631 ; mort à Rosenau le 23 décembre 1708. Il fit ses études en Allemagne, et remplit successivement les fonctions de pasteur à Hemégyes-Ala, à Raab et à Rosenau. On a de lui, en latin et en hongrois : Fontes calvinismi obstructi ; Tubingue, 1669, in-8o ; — Boldog halalnak szekere ; Strasbourg, 1700, in-8o.

Œsterreichisches biographisches Lexicon (Dictionnaire biographique de l’empire autrichien) ; Vienne, 1831, 1re livraison, p. 37.

* AACS ou ACS (Michel), théologien hongrois, fils du précédent, naquit à Raab le 28 février 1672, et mourut à Bartfeld le 2 février 1711. Il étudia la théologie à Wittenberg et à Tubingue, et devint aumônier d’un régiment hongrois. On a de lui en latin et en hongrois : Dissertatio historico-theologica de catechumenis ; Strasbourg, 1700, in-8o ; — Magyar theologia ; Bartfeld, 1709, in-8o ; — Currus Mortis ex pestilentia, in quo hominibus salutarem mortem cupientibus gratiam ipsemet Dominus Jesus præparat ; Strasbourg, 1702, in-12.

* AAGAARD (Kund), pasteur danois, a publié en danois une Description du bailliage de Torning dans le Slesvig ; Copenhague, 1815, in-8o. E. D.

Catalogue inédit de la Bibliothèque nationale.

AAGARD (Christian), poëte latin danois, né à Wiborg le 27 janvier 1616, mort le 5 février 1664. Il étudia à Copenhague, de 1635 à 1639 ; il devint en 1647 professeur de poésie à l’université de cette ville, et en 1658, recteur du collège de Ripen. On a de lui quelques poésies latines, distinguées par la pureté et l’élégance du style. On cite surtout les Threni hyperboræi, sur la mort de Christian IV, roi de Danemark ; Copenhague, 1648 ; et son éloge de Frédéric III : De Homagio Frederici III, Daniæ et Norvegiæ regis ; Copenhague, 1660. Ces productions ont été réimprimées dans Rostgaard, Deliciæ quorumdam poetarum danorum ; Lugd. Batav., 1693, in-12, t. I.

Moller, Cimbria literata, t. II, p. 1. — Ersch et Gruber, Allgemeine Encyclopœdie, t. I, p. 13.

AAGARD (Niels ou Nicolas), érudit danois, frère aîné du précédent, né à Wiborg en 1612, mort le 23 janvier 1657. D’abord ministre protestant à Faxoe, il fut, depuis 1647, professeur d’éloquence et bibliothécaire à Soroe. Outre plusieurs poésies en grec et en latin, on a de lui quelques opuscules critiques et philologiques : De optimo genere Oratorum ; De stylo Novi Testamenti ; De usu Syllogismi in theologia ; Prolusiones in Tacitum ; Soroe, 1655, in-4o ; — Animadversiones in Ammianum Marcellinum contra Boxhorn ; De nido Phœnicis ; De ignibus subterraneis ; Soroe, 1654.

Worm, Forsög til et Lexicon over Danske, Norske, og Islandske tœrde Mœnd, t. II, 3. — Bibliotheca Septentrionis eruditi, p. 102, 337. — Moller, Cimbria literata, t. I.

AAGESON ou AAGESEN (Svend), le plus ancien historien danois, connu aussi sous le nom latin de Sueno, Agonis filus. Il vivait à la fin du douzième et au commencement du treizième siècle, et était à peu près contemporain de Snorro-Sturleson. Il écrivit, par ordre d’Absalon, archevêque de Lund, une histoire abrégée des rois de Danemark, depuis l’année 300 jusqu’en 1187 de l’ère chrétienne : Compendiosa Historia regum Daniæ, a Skioldo ad Canutum VI. On a aussi de lui une traduction latine de la loi dite de Witherlag, sous le titre de Historia legum Castrensium régis Canuti Magni. On trouve ces deux ouvrages publiés ensemble dans Suenonis Agonis filii, Christierni nepotis, primi Daniæ gentis historici, quæ exstant Opuscula ; Stephanus Johannis Stephanius, ex vetustissimo codice membraneo Ms. regiæ Bibliothecæ Hofniensis, primus publici juris fecit ; Soroe, 1642, in-8o (222 pages). C’est une source indispensable à quiconque voudrait écrire l’histoire du Danemark. Le latin d’Aageson est rempli de barbarismes, et inférieur à celui de Saxo Grammaticus, son contemporain.

Langebek, Scriptores Rerum Danicarum, I, 42.

* AALI OU ALI (Mustapha Ben-Achmed-Ben-Abdul-Mola), historien turc, mort en 1006 de l’hégire (1597 de J.-C.). Il a écrit une histoire universelle sous le titre : Kunhol Akbar (Trésor des archives), en 4 parties, dont la dernière comprend l’histoire des Ottomans depuis la fondation de leur empire jusqu’au commencement du onzième siècle de l’hégire (seizième siècle de l’ère chrétienne). Il existe aussi un abrégé de