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marquis. — Il ne faut pas confondre Adrevald avec Adelbert, également moine de Fleury, mort en 853, et auteur de VHistoire de la translation de saint Benoit (dans les4c^. ord. S.-Bene4 ) Jôclier, Allgemeines Gelehrten-Lexicon , t. I , p. 101 ADRiA {Jean-Jacques), médecin italien, né à Mazara, en Sicile, vers la fin du quinzième siècle, mort en 1560. Il étudia la médecine à Naples sous Augustin Niphus, et fut reçu docteur à Salerne en 1510. Il a été médecin de Charles-Quint. Outre divers ouvi’ages manuscrits sur la médecine (de la peste, de la saignée, des bains de Sicile), il a donné une topographie de Mazara, sa ville natale.

Bibliothèque littéraire de la médecine. — Eloy, Dictionnaire historique de la médecine. — Adelung, Supplément à Jôcher, Allgemeines Gelehrten-Lexicon.

  • ADRiAENSEN (^ZcxftJîdre), peintre flamand,

né à Anvers en 1625 ; on ignore l’époque de sa mort. Il s’était particulièrement attaché à peindre des vases, des fleurs, des fruits, des poissons, et autres objets d’iiistoire naturelle. Ses tablaux se distinguent par la pureté et la transparence du coloris.

Descamps, la fie des peintres flamands. ADRIAN ou ADRiAENSEN (Corneille), prédicateur flamand de l’ordre de Saint-François, né à Dordrecht en 1521 , et mort à Ypres en 1581. U laissa des sermons remplis d’expressions licencieuses, et d’invectives contre les chefs des liuguenots dans les Pays-Bas. . . . Il existe plusieurs éditions de ses sermons, dont la première est de 1569, in-8°. Dans celle d’Amsterdam, 1607, in-8", et de 1640, aussi in-8°, on voit une figure qui, jointe au titre, peut donner une idée du livre : elle représente l’étrange discipline à laquelle Adrian soumettait ses pénitentes , pour les délivrer de cette pudeur naturelle qui les empêchait de lai confesser hardiment toutes les pensées ,

les paroles , les songes et les actions qui tirent leur origine des tentations de la chair ; discipline que Voët appelle Disciplinam gymnopygicam Cornelianam , dans ses Disp. Select., pars IV, pag. 262. Antoine Sander prétend que C. Adriaensen est un Athanase ou un Élie, dont les écrits ont été corrompus par les hérétiques , pour l’exposer à la risée des honnêtes gens. Sander, Flandria illiistrata. Il , 117, 159, 411. — Goetlials, Lectures relatives à l’histoire des Sciences, etc., en Belgique, t. I, p. 67, 76.

Van Meteren, Historié der

Mederlœndschen Theologen , etc., p. 149, 130. — Voët, Historia von Bruder Cornelio, Adrians Sohn von Dordrecht ; Leipz., in-8°, 1613.

  • ADRIAN [Jean-Valentin) , littérateur allemand,

né le 17 septembre 1793 à Klingenbergsur-le-Mein. Il étudia à Miltenbourg et à Aschaffenbourg. En 1813 et 1814, il prit part, comme volontaire , à la campagne contre la France. A son retour, il acheva ses études à l’université de Wurzbourg , et compléta son éducation par des voyages en Italie, en Angleterre et en France. En 1823, il fut nommé professeur de langues modernes à l’université de Giessen, et en 1830 il devint conservateur de la bibliothèque de cette

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université. Ses ouvrages ont pour titres : 1° Bilder aus England (Tableaux de l’Angleterre), 2 vol. )n-8° ; Francf., 1827-1828 ; — 2" Skizzen aus England (Esquisses de l’Angleterre), 2 vol. in-8° ;ibid., 1830-1833 ; — 3° Frovenzalisc/ie Grammafik imd Chrestomathie (grammaire et chrestomathie provençales) ; Francf., 1825, iu-8" ;

— 4° Die Priesterinnen der Griechen (les Prêtresses des Grecs) ; Francf., 1823, in-8" ; — 5° Catalogus codicummss. bibl. acad. Gissensis ; Francf., 1840, in-fol. ;

6° Mittheilungen

zur Geschichte und Literatur (Mélanges d’histoire et de littérature) ; Francf., 1846, in-S". {Conversations-Lexicon, édit. de 1851.] ADRiANi {Jean-Baptiste), Yàiioxx&a, né à Florence en 1513, et mort en 1579.11 fut secrétaire <lc la république florentine, professa l’éloquence pendant trente ans à l’université de Florence, et eut pour am.is ses plus illustres contemporains , les cardinaux Bembo et Contarini, Annibal Caro, Varchi, etc. Le principal ouvrage d’Adriani est V Histoire de son temps, depuis l’an 1536, où finit celle de Guichardin , jusqu’en 1574 (Florence, 1583, in-fol. ; Venise, 1587, 3 vol. in-4"). Cette suite de Guichardin a été faite sur de bons renseignements. Le président de Thou, qui s’en est beaucoup servi pour son Histoire, l’estimait à cause de son exactitude. On croit que Côme, grand-duc de Toscane , lui a fourni ses mémoires. Adriani fit l’oraison funèbre de ce prince , celle de Cliarles-Quint et de l’empereur Ferdinand, où il ne parle pas toujours comme l’histoire. On a encore de lui une lettre curieuse à Vasari sur les peintres dont il est question dans Pline ; Vasari l’a insérée dans le tome II de ses Vies des Peintres. MazzuchciVi, Scrittoi’i d’Itaiia. — ne Tliou, Hist., 1 , 68

— Poggiantus, De script. Florcntinis. ADRIANI {Marcel), gentilhomme de Florence, né en 1533, et mort en 1604. Il professa les belles-lettres dans sa patrie , et y finit ses jours. Il laissa deux ouvrages manuscrits : le premier est une traduction de Plutarque, le second une traduction de Démétrius de Phalère qui a été imprimée à Florence en 1738, avec des notes et un éloge d’Adriani, par l’abbé Gori, professeur d’histoire au collège de Florence. Tiraboschi, Storia délia lettcratura ilaliana. ADRIANI {Marcel-Virgile), professeur de belles-lettres et chanceher de la république de Florence, né en 1464, mort en 1521. Il était très-versé dans la connaissance des langues grecque et latine. Varclii, dans une de ses leçons, l’appelle l’homme le plus éloquent de son temps. Adriani mourut des suites d’une chute de cheval : il avait donné, en 1518, une traduction latine de. Dioscoride, De materia meclica, avec des commentaires. Vers la fin de cette traduction, il parle d’un traité De mensuris, ponderibus et co-’

loribus, qu’il était près de publier ; mais ce traité n’a point paru. Mazzuchelli parle d’Adriani avec assez d’étendue dans ses ScnY^on italiani, et plus encore le chanoine Bandini, dans la préface