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restes de moulures, que l’on remarque dans le mur extérieur de ces oratoires, autorisent cette allégation, et tel était également l’avis de l’architecte chargé de la restauration du monastère. Entièrement ruinée au moment où la Révolution arriva, elle ne fut point relevée par raison d’économie.

Les archives de Turin ont conservé l’indication d’une autre fondation de la même princesse. Elle constitua en faveur de l’église d’Hautecombe, le 19 novembre 1372 ou 1378, une rente annuelle de 100 livres pour être distribuées à ceux qui célébreront les offices qu’elle prescrit, et qui seront prises sur les 3,000 florins de revenu annuel et perpétuel que le roi de France lui a assignés pour sa dot sur la rente (reüe) de Màcon. Les charges du couvent sont de dire, chaque semaine, sept messes et de célébrer, en outre, trois anniversaires chaque année, aux intentions de la fondatrice[1].

Bonne de Bourbon ne fut cependant point inhumée à Hautecombe. Le château de Mâcon recueillit son dernier soupir en 1403.

  1. Archivii camerali, Inventaire Firmin.