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primés ou inédits ; le Régeste genevois, les Mémoires et Documents publiés par la Société savoisiene d’histoire et d’archéologie ; quelques livres spéciaux, retrouves surtout à la bibliothèque de Grenoble, telles sont les principales œuvres de nos devanciers. qui ont éclairé notre route pendant les huit siècles que nous avons parcourus.

Citons enfin, parmi nos contemporains, Jacquemoud et Cibrario. Leurs monographies sur llautecombe nous ont servi de guides et d’indicateurs au milieu de tant de dates et de détails, qu’on ne peut négliger dans une étude restreinte comme on le pourrait dans un ouvrage de longue haleine. Publiées à la même époque (1843), elles se complètent l’une par l’autre, et si la première renferme moins d’aperçus généraux sur le vaste champ de l’histoire, elle sera peut-être préférable par l’exactitude des détails.

Mais l’éminent historien de la monarchie de Savoie nous a été encore d’une grande utilité par ses autres écrits si nombreux. Les documents qui accompagnent sa Storia e descrizione della reale Badia d’Altacomba, dédiée a Marie-Christine qui lui avait confié le soin d’écrire cet ouvrage, son Histoire de l’économie politique du moyen-âge, la dernière édition des Origine e progressi della monarchia di Savoia, et l’ensemble de ses ouvrages nous ont prêté leur savant et précieux concours.

Nous ne voulons pas pousser plus loin cette énumération. L’histoire ne s’improvise pas : elle s aire de tous les faits, de toutes les inductions que de patientes recherches et quelquefois aussi le hasard lui-même mettent sous les yeux de celui qui écrit. Indiquer ici tous ces éléments, retrouvés dans cent ouvrages on titres différents, serait fastidieux et inutile. Notre intention, dans vos préliminaires, a été de faire de mieux en mieux connaître les richesses que les