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l’Économat nous ont été moins utiles. Les premières, si riches pour l’histoire civile et militaire de la monarchie de Savoie, ne nous ont offert que des détails de frais funéraires et un long inventaire de documents que l’on ne peut plus retrouver. Les secondes ne contiennent que quelques originaux relativement modernes et des copies de pièces existant aux archives de Cour.

En dehors de ces trois dépôts de la ville de Turin, qui conservent des éléments inépuisables pour l’histoire de notre province, nous avons été aidé par les richesses entassées dans les archives du greffe de la Cour d’appel de Chambéry. Nos premières recherches dans la section de ces archives, se rapportant au Sénat de Savoie, avaient tête guidées par l’historien de cette Compagnie. qui avait si patiemment remué ce fouillis de documents et de pièces de diverse nature, on l’érudit peut puiser abondamment. La partie de l’histoire d’Hautecombe correspondant à la période d’existence du Parlement et du Sénat, écoulée entre 1540 et 1792, a été enrichie d’un grand nombre de renseignements et de documents tirés de ces archives. Nous citerons comme nous ayant été particulièrement utiles : 1° Le Recueil des édits, lettres-patentes,. etc. ; 2° les Registres des affaires ecclésiastiques, formant 3l volumes commencés en 1716 et terminés en 1792 ; 3° le Billets royaux, collection allant de 1670 à 1792 et reprise en 1815. Divers recueils moins importants, entre autres, le Registre secret et celui connu sous le nom du Registre basane, formant un complément du Recueil des édits : quelques dossiers épars au milieu de l’entassement des pièces occupant l’armoire n°6, ont complété nos renseignements extraits de ces archives. Il ne faut point omettre que, dans ces recueils, se trouvent des copies authentiques de pièces