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les jeunes gens[1] ; mais les maladies chroniques qui leur surviennent meurent avec eux ordinairement.

40. Les catarrhes et les coryzas n’arrivent pas à maturation chez les personnes très-âgées.

41. Ceux qui ont des défaillances fréquentes et graves, sans cause manifeste, meurent subitement.

42. Il est impossible de résoudre une forte apoplexie, et difficile d’en résoudre une faible.

43. Les personnes pendues et détachées, non encore mortes, n’en réchappent pas, si elles ont de l’écume à la bouche.

44. Les personnes qui ont naturellement beaucoup d’embonpoint sont plus exposées à une mort subite que les personnes maigres.

45. Chez les jeunes gens épileptiques, la guérison s’opère par les changements surtout d’âge, de lieu et de genre de vie.

46. De deux douleurs simultanées, mais non dans le même lieu, la plus forte obscurcit l’autre.

47. Les douleurs et les fièvres surviennent plus vers l’époque de la formation du pus qu’après qu’il est formé.

  1. D’après MM. Lallemand et Pappas, Hippocrate a voulu dire que les vieillards ont des maladies moins violentes que les jeunes gens. Mais les commentaires de Galien et de Théophile s’opposent à cette interprétation.